Dépistage médicalisé du VIH et des hépatites B et C hors-les-murs auprès de migrants originaires d’Afrique subsaharienne

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SOS hépatites Fédération

Sié Dionou (Médiateur de Santé Publique SOS hépatites 0,4 ETP et Ingénieur d'Etudes Hospitaliers 0,6 ETP)

01 42 16 09 77
sie.dionou@aphp.fr
http://www.soshepatites.org/
Objet de l'association L’association a pour objet d’informer, de soutenir, d’accompagner et de défendre les malades concernés par les hépatites virales, quels que soient les virus et les modes de contamination.
Activités principales réalisées Prévention / information
- Ateliers de prévention
- Stands de sensibilisation
- Permanences

Accompagnement / Ecoute
- Rencontres individuelles / Entretiens téléphoniques / Echanges par mail
- Accompagnement des patients et familles concernés par une hépatite ou une maladie du foie

Dépistage / Réduction des risques et des dommages
- Rendez-vous avec les populations vulnérables pour des dépistages rapides (TROD, tests d’orientation diagnostique)
- Incitations au dépistage de référence et promotion de la vaccination (hépatite B et les autres vaccins)
- Actions de dépistage avec plusieurs partenaires
Téléphone 01 43 67 26 40
Courriel direction@soshepatites.org
Nombre d'adhérents de l'association au 31 décembre de l’année écoulée Au 31 décembre 2017, notre Fédération est constituée de 8 associations régionales (Alsace-Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté, Champagne-Ardenne, Guadeloupe, Nord-Pas-de-Calais, Paris Ile-de-France, Provence Alpes Côte d’Azur et Rhône Alpes), et 13 délégués localisés en Bretagne (Roscoff), Centre-Val de Loire (Cléry St André, Montlouis-sur-Loire, Orléans), Occitanie (Béziers, Montpellier, Salindres) et Rhône Alpes (Grenoble). Au total, 593 contacts
Nombre de bénévoles 38
Nombre de salariés 8
Territoire d’intervention de l’association National
Description de l'action Une équipe constituée de médecins, d’infirmiers et d’un médiateur socioculturel propose une action de santé globale (hypertension artérielle, diabète, cholestérol…) incluant un dépistage du VIH et des hépatites B et C avec des TROD dans des foyers hébergeant des migrants.

Les actions sont préalablement présentées aux responsables des structures d’hébergement et validées par les représentants des migrants qui sont par la suite sensibilisés par l’équipe médicale aux maladies recherchées. Les responsables des structures d’hébergement et représentants des résidents sont impliqués dans l’amélioration et le développement du projet. L’équipe médicale est également sensibilisée sur les problématiques et spécificités socioculturelles des populations migrantes.

Tous les résidents qui ont eu une anomalie (TA, glycémie et cholestérol) sont référés à l’interne sur place pour la continuité des soins dans le réseau de médecine de ville du 13ème et les VIH+, VHB+, VHC+ sont référés au médiateur pour le CeGIDD. Le médiateur planifie les rendez-vous pour confirmation au CeGIDD afin d’éviter les débordements. Quand les malades n’ont pas de papier, le médiateur fait la coordination avec la PASS, l’assistance sociale. Les protocoles de suivi des personnes trodées positives à une hépatite sont les suivants : J0, parcours santé dans le foyer, J+1, la personne voit le médiateur à l’hôpital. Le médiateur fait un diagnostic éducatif et met en place le PASS pour 1 semaine. La prise de sang de confirmation est réalisée. J+15, la personne voit le médecin et le médiateur. Il y a ouverture du dossier médical et l’assistante sociale ouvre le PASS à 1 mois. J+30 pour des examens complémentaires (fibroscan®…). J+60 si la personne doit être mise sous traitement. J+3 mois si la personne ne prend pas de traitement. Le protocole relatif à la vaccination contre l’hépatite B est le suivant : il est à mettre en place. Le vaccin contre l’hépatite B chez l’adulte présente un reste à charge. L’association et ses partenaires réfléchissent à un projet de vaccination pour les personnes éligibles. Les autres vaccins obligatoires sont mis à jour chez les personnes bénéficiant de la sécurité sociale.

Public visé : Migrants originaires d’Afrique subsaharienne et des zones de forte endémicité des hépatites B et C vivant dans les foyers ou fréquentant des structures d’hébergement, d’accueil essentiellement localisés dans le 13ème arrondissement de Paris. Age : personnes majeures ; Sexe : mixte cependant, majoritairement des hommes ; situation socio-professionnelle : sans emploi ; emploi légal ; emploi au noir ; sans autorisation de séjour ; avec autorisation de séjour ; non assurés sociaux ; assurés sociaux
Thématiques associées à votre action
Lieu(x) où se déroule(nt) l'action75013 Paris, France
Quels sont vos objectifs par rapport à cette action ?Dépistage médicalisé du VIH et des hépatites B et C hors-les-murs auprès de migrants originaires d’Afrique subsaharienne : inciter au dépistage médicalisé du VIH et des Hépatites hors les murs auprès des migrants
Si votre action est terminée, avez-vous atteint vos objectifs ?Oui
Nombre de bénéficiaires (par an)Nombre de personnes dépistées 270 ; Nb de personnes sensibilisées dans les foyers 540
Lieux de vieEn foyers ou institutions
Budget de l’action et/ou détails des postes de dépenses30 948 € (hors contributions volontaires)
Qui sont les financeurs ?ARS IDF et Fonds propres
Territoire concerné par l’actionUrbain
Une évaluation a t-elle été faite ou est-elle prévue ?Oui
Un bilan est-il fait ou prévu ?Oui
Si oui, n’hésitez pas à en préciser les modalités (remis en interne, externe, résultats obtenus ou attendus, etc.)Les objectifs de l’action sont atteints
Fréquence de l’action - Est-ce une action :A la demande
Utilisez-vous des outils pour soutenir votre action ?Oui
Si oui, merci de préciser les outils utilisés- Les supports des différents partenaires
- Brochures d’information : Qu’est-ce que l’hépatite C ; Qu’est-ce que l’hépatite B…
Y a-t-il eu, autour de l’action, des évènements, communications orales, écrites réalisés ?Relations presse, Revue de l’association/Flyers/Affiches
Durée prévueIllimitée
L’action s’inscrit-elle dans une politique publique ?Plans de santé
Plans de santé - Si oui lequel ?La politique la plus récente : Plan Prévention sur la Santé, volet prévention de la Stratégie Nationale de Santé 2018 – 2022. Mesure 15 : Intensifier les actions de prévention et de dépistage à destination des publics les plus exposés pour contribuer à l’élimination du virus de l’hépatite C en France à l’horizon 2025.
La participation des usagers est-elle une modalité intégrée dans votre action ?Oui
Merci de préciserLes actions sont préalablement validées par les représentants des migrants qui sont par la suite sensibilisés par l’équipe médicale aux maladies recherchées, puis ils sont impliqués dans l’amélioration et le développement du projet.
Y'a-t-il une dimension consacrée à l'empowerment dans votre action ?Oui, il y a une dimension consacrée à l'empowerment
Merci de préciserIl y a une dimension évaluative de la connaissance des hépatites et du VIH (Lors des sorties, 30 à 60 % des personnes dépistées déclarent n’avoir jamais eu un test VIH et entendu parler des Hépatites virales B et C.) directement liée au projet.
Il y a également indirectement une dimension évaluative consacrée à l’évaluation de l’empowerment via un projet d’éducation thérapeutique associé au projet principal de dépistage. Il s’agit d’un programme d’ETP destiné aux personnes vivant avec l’hépatite B.
Quels sont les objectifs opérationnels ?- Proposer une action de santé globale (HTA, diabète, cholestérol) incitant au dépistage du VIH et des hépatites B et C
- Proposer une orientation rapide aux personnes concernées et un diagnostic éducatif
Pathologies ou situations de santé à risque abordée(s)
Situations socialesMigrants, immigrés
Nombre de salariés impliqués dans l'actionTemps de travail par salarié en équivalent temps plein annuel : 0,42 ETP salarié
Autres personnes impliquées dans l'action (précisez le nombre svp)Moyens humains qui dépassent SOS hépatites : 2 médecins, 4 infirmiers, 1 médiateur en santé publique, 1 bénévole, 1 coordinateur
Le territoire d’intervention de l’action couvre l’échelleLocale
Où votre action se déroule-t-elle ?Centres d’hébergement
L’action est-elle coordonnée au niveau local ?Oui
L’action s’inscrit-elle dans un parcours de santé (organisation formalisée sur le territoire) ou dans un parcours de soins ?Oui
Existe-t-il d’autres modalités de gouvernance (par exemple si l’action s’inscrit dans un parcours de santé)Oui
Quelle est sa composition, le rythme des réunions, etc.?Parcours de santé et réunions de travail et technique entre partenaires : les responsables des structures d’hébergement ; les représentants des résidents ; hôpital Pitié-Salpêtrière ; SOS hépatites ; Pôle santé 13 ; CRAMIF ; DASES - SDS - Département de Paris ; Institut de vaccination Alfred Fournier ; association Solthis ; association Marie-Madeleine…
Parmi ces outils, utilisez-vous des outils de littératie en santé ?Oui
Merci de préciser ces outils de littératie en santéTout outil pertinent qui va favoriser la capacité de trouver, de comprendre, d’évaluer et de communiquer l’information de manière à promouvoir, à maintenir et à améliorer la santé
Méthode retenueInterne (auto-évaluation réalisée par votre association)
Quels sont les indicateurs d’activité utilisés ?- Nombre d’ateliers
- Nombre de personnes dépistées
- Nombre de personnes sensibilisées dans les foyers
Quels sont les indicateurs de résultats utilisés ?- Grille d’activité :
- Nombre de Foyers
- Nombre de personnes VHB+
- Nombre de personnes VHC+
- Nombre de personnes orientées après un test rapide positif au CeGIDD
- Confirmation d’une hépatite chronique
- Nombre de personnes ayant bénéficié d’un diagnostic éducatif
Ce bilan a été remis...Les deux
L’action est-elle susceptible d’être transférée sur un autre territoire ?Oui
Merci de développer votre réponseOui en théorie sur la base de partenaires sensibles et volontaires. Le frein principal identifié à ce jour repose sur les ressources humaines du CeGIDD et leur bénévolat. En effet, il faut parallèlement assurer le fonctionnement habituel du CeGIDD. D’autre part à la Pitié-Salpêtrière, le personnel impliqué ne perçoit pas de rémunération spécifique pour les sorties hors-les-murs. Un tel fonctionnement est plus compliqué à mettre en place de façon identique dans les hôpitaux Tenon et Saint-Antoine
Des outils de transférabilité ont-ils été prévus/utilisés ?Oui
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